Pentecôte 2024 : Hyères et Giens, deux jardins bien différents
Nous étions une trentaine à prendre le car ce lundi de Pentecôte 2024 en direction d’Hyères.
Dans la matinée, nous avons fait une agréable promenade commentée par Marc Bottin dans le jardin public Olbius Riquier à Hyères sans pouvoir malheureusement visiter les serres fermées les jours fériés. Une grande variété d’arbustes à fleurs, de beaux massifs très colorés, un étang au bord duquel se pavanaient canards colvert et paons en grande forme, des poneys pour les enfants, bref une ambiance paisible et familiale. Nous avons conclu notre balade par un pique-nique sur les bancs du jardin en compagnie du bavardage des perruches multicolores de la volière toute proche.
Puis nous avons emprunté la route du sel (un peu étroite pour notre car) le long du tombolo de Giens dont les dunes sont menacées par l’érosion et la montée des eaux. Côtés salins, quelques flamants roses…
Le clou de notre journée a sans conteste été le jardin botanique privé du château Noir à Giens. Nous avons été chaleureusement accueillis par le propriétaire Monsieur Denys Gauer, grand voyageur passionné de botanique. Trois heures n’ont pas suffi pour que ce conteur intarissable nous fasse faire le tour de son domaine riche d’espèces rares et exotiques ramenées du continent africain, d’Asie du sud-est et d’ailleurs. Le château Noir lui-même est un élégant manoir entouré d’une terrasse magnifiquement fleurie de belles jarres contenant des assemblages de succulentes et de fleurs. A l’entrée du jardin se dresse un grand dragonnier. Nous avons ensuite remonté lentement le vallon le long duquel se déroule le jardin en terrasses, chaque terrasse accueillant des espèces différentes, des ambiances particulières, des statues de pierre porteuses d’histoires. D’expériences malheureuses de sculptures végétales en succès d’acclimatation, Monsieur Gauer nous a raconté l’élaboration de son paradis végétal au cours des vingt dernières années. Et l’histoire continue… Cette visite restera dans nos mémoires comme celle d’un jardin très beau mais exigeant, à réserver aux passionnés de botanique et d’acclimatation.
Annie MILLER
Crédit photos : Train-Train 231 et Marc Bottin
Réseaux sociaux