Autour de la violette à Tourrettes, 08/02/2024
Le jeudi 08 février, 23 sociétaires de la SCAH se sont retrouvés à la Bastide aux Violettes, petit musée communal entièrement dédié à la culture emblématique de Tourrettes-sur-Loup. Sous la conduite de notre guide, enfant du pays, nous avons découvert la symbolique et les utilisations multiples de cette fleur délicate ainsi que sa culture hors-sol dans la serre attenante. Notre journée s’est poursuivie avec la visite de la galerie Yvette Lamoureux, sculptrice décédée il y a 2 ans, mais dont les créations sont maintenant éditées par son fils, Monsieur Pierre Richasse. Ce dernier nous a ouvert les portes de l’univers poétique de l’artiste, inspiré en grande partie d’œuvres musicales ou littéraires, et nous a dévoilé toutes les étapes complexes de la fabrication d’un bronze. Après une pause déjeuner aux accents italiens, nous avons terminé notre escapade par une visite-dégustation à la confiserie Florian, située dans le village voisin de Pont-du-Loup : de quoi ravir les papilles après avoir charmé le regard et flatté l’odorat !
La variété Victoria cultivée à Tourrettes est une violette à longue tige et au parfum délicat mais affirmé.
Buste de Victor Linton, Ecossais résident de Tourrettes et initiateur, en 1952, de la désormais annuelle « Fête de la violette ».
La violette : une décoration prisée au XIXe siècle.
Cultivées hors-sol, les violettes sont plantées dans des boudins remplis de perlite.
Les plants ont beaucoup souffert de la prolifération de certains ravageurs (araignées rouges), due à la sécheresse de l’été dernier.
Notre guide nous explique comment sont cultivées et récoltées les violettes ainsi que les feuilles, également utilisées en parfumerie
Confectionner un joli bouquet en un tour de main est tout un art !
Un bouquet, placé à l’extérieur la nuit, peut se conserver près d’une semaine.
La visite se termine par une dégustation de fleurs cristallisées.
Dans la galerie Yvette Lamoureux, Monsieur Richasse nous explique la fabrication complexe des bronzes.
Modèle original en terre cuite.
Après la pause : retour de la ballerine sous les feux de la rampe.
Concerto : tendez l’oreille et laissez-vous charmer !
Esmeralda danse et ensorcelle.
Hommage au grand Rudolph Noureev.
Dans la série des personnages de justice : Le plaignant.
Le doigt accusateur et l’indignation qui se lit sur le visage du plaignant expriment mieux que des mots l’insupportable offense.
La confiserie Florian : une histoire centenaire.
Fleurs de violette, verveine cristallisée et clémentines confites attendent sagement la prochaine étape.
L’atelier des confitures.
Le jour de notre visite, c’est la bergamote que l’on mettait en pots.
Symphonie colorée : les pâtes de fruits attendent sagement leur mise en sachet.
Tiens, des œufs de mouettes !
Création carnavalesque chocolatée.
Pour ceux qui préfèrent les visages pâles…
Les sucres d’orge : une valeur sûre !
La confiserie Florian a conservé quelques meubles d’antan : ici, une belle panetière provençale.
Mireille BOURRAIN
Crédits photo : JJ. BRUN, Christian VANHULLE, galerie LAMOUREUX
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